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Collège de bercé

Marion Ravier-Tessier, professeure d’arts plastiques, mène différentes actions afin de sensibiliser les jeunes à l’art en général.
 

Les élèves avec lesquels nous travaillons sont en décrochage scolaire, c’est un moment pour leur redonner confiance, collaborer sur l’oeuvre et réaliser un travail d’équipe.

Il est important pour nous que les participants soient acteurs de la création, en commençant par la genèse de l’idée jusqu’à la réalisation finale.

Nous passons du temps avec les élèves en classe. Nous réalisons un atelier en intérieur, nous discutons du street art, de son impact, de son but. Ils veulent créer un message positif, en rapport avec la nature et l’écologie. Ils veulent aussi introduire des formes abstraites.

Nous proposons à la direction plusieurs illustrations, l’une avec des plantes menacées, l’autre avec des formes abstraites qui symbolisent les quatre saisons. C’est finalement une alliance des deux propositions que nous réalisons.
 

Les jeunes font la première couche au rouleau, certains sont très impliqués, ils veulent poursuivre le travail lors de la récré. Les autres sont curieux, ils aimeraient aussi participer! Nous dessinons des formes que les élèves remplissent à la peinture, afin de contrôler la finalité de la fresque. Nous leur proposons aussi d’utiliser quelques pochoirs, pour s’initier à la bombe aérosol.
 

Pour clore le projet, la direction met en place un vernissage; les parents sont présents mais aussi la presse locale. Les élèves peuvent expliquer le projet. Ils ont marqué les murs de leur collège, laissé une trace pour eux et pour les élèves à venir.

Une fresque féminine

Sarthe habitat continue à promouvoir l’art urbain de la ville, un projet qui en est à sa quatrième édition et mené en collaboration avec Inalta, une association d’intérêt général d’action éducative et sociale.

Deux jeunes femmes travaillent avec nous sur ce projet. Elles veulent représenter le monde, l’humain de façon onirique, elles veulent aussi embellir le quotidien des habitants.

Inaltat et Sarthe Habitat imagine un projet féminin. Dans ces quartiers, la place de la femme n’est pas toujours évidente, il est important pour eux que les artistes et l’œuvre soient féminines et douces.

Une fresque interactive

Avec des enfants placés sous protection judiciaire, nous réalisons une fresque dans leur maison, à Nantes. Ils participent à la découpe du pochoir. Nous traçons des lignes au crayon, qu'ils retracent au marqueur avec patience. À la fin du projet, des ailes apparaissent dans leur dos, des papillons au dessus de leur tête, des oiseaux se posent sur leurs bras, et des bois de cerf poussent sur leur tête.

Les jeunes aussi nous apprennent des choses, elles réalisent avec nous des tiktoks à mettre sur les réseaux sociaux, que nous partageons avec toutes les équipes.
 

Nous réalisons des vidéos courtes qui suivent et documentent la progression de la fresque. Ces femmes ont seize ans, elles nous parlent de leur futur, de leurs ambitions. C’est un moment d’échange fort où nous les encourageons à être indépendantes.

Les filles signent leur «nom d’artiste», pour rester anonyme, sur le mur, qu’elles ont réalisé au pochoir. Elles prennent une place importante au coeur de la ville.

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